projet d'affiche réalisé par Johanna C. élève de 2nde
de ARIEL DORFMAN
mise en scène Gérard MALABAT
avec
Mireille Coffrant, Pascal Germain, Vincent Violette
Rémy Seguin violoncelle
et
les élèves de 2nde Littérature et Société
du Lycée d'Eon de Tonnerre
Pour l’année scolaire 2015-2016, au lycée Chevalier d’Éon de Tonnerre, l’équipe pédagogique de l’enseignement de « littérature et société » a décidé de s’engager dans un travail de mise en scène avec la Compagnie Arbos, représentée par Gérard Malabat et Mireille Coffrant. Les porteurs de ce projet, Claire Bruley, professeur documentaliste, Jean-François Demagny, professeur d’histoire-géographie, et Nicolas Hudelot, professeur de français, sont animés par l’objectif de valoriser l’enseignement d’exploration en proposant aux élèves une véritable aventure artistique.
Les élèves sont invités à réfléchir aux Droits de l’Homme à partir d’une œuvre d’Ariel Dorfman, auteur d’origine chilienne dont la Compagnie Arbos a déjà joué l’une des pièces : La Jeune Fille et la Mort, adaptée au cinéma par Roman Polanski. Avec Des Voix dans la Nuit, cet auteur, lui-même ardent défenseur des Droits de l’Homme, laisse la parole aux militants du monde entier. Selon lui, c’est ensuite aux spectateurs de devenir des passeurs garantissant que ces voix porteuses d’espoir ne s’éteignent pas.
La partie qui s’annonce au mois de janvier est centrée sur le jeu, la mise en scène et la mise en voix de la pièce proprement dite. Pièce où chacun, acteur ou non, aura à trouver sa place. Tous se mobilisent déjà pour donner à cette expression un maximum d’intensité et d’émotions. Au-delà des mots, il y a des vies fragiles qui attendent des porte-parole pour ne pas être oubliées dans le "silence assourdissant" de nos existences.
Il reviendra donc aux élèves de s’approprier les mots puissants d’Ariel Dorfman, afin de préparer un spectacle qui aura lieu au début du mois de juin à Tonnerre et qui sera certainement un moment fort de la vie culturelle du lycée et de la ville. Sur scène avec un musicien et trois acteurs professionnels, ils devront montrer qu’ils sont prêts à porter, à leur tour, comme citoyens de demain, les voix des défenseurs des droits de l’homme.